Marathon de Paris par Eric

Un défi, un binôme, une fierté !

Si le défi est d’importance, l’étincelle viendra des inscriptions des amis. Ils sont 3 à tenter puis à parvenir à me convaincre de faire le MDP. Novembre inscription faite.
En janvier commence la préparation. 12 semaines avec 4 à 5 séances par semaine pour ne pas partir dans l’inconnu le jour J. L’histoire montrera que la méthode est très efficace.
Je vais être rejoint par Philippe et nous constituerons un binôme GAGNANT. Nos présences respectives, nos volontés, nous ferons faire une préparation sérieuse et complète. Lors des séances les plus difficiles et des sorties longues dominicales, ne pas être seul aidera grandement.
Puis viendra le week-end du 8 avril. Nous y voilà, retrait des dossards au salon du running, nous sommes au final un groupe de 5 coureurs, chacun avec ses attentes, ses objectifs, mais le maître mot reste « finir »
La veille du marathon, avec Philippe, nous irons manger raisonnablement un plat de pâtes et ce sera au lit rapido. Réveil 6H30, petit-déjeuner, préparatifs, taxi, dépose des sacs en consigne puis nous rejoignons notre SAS. L’attente est longue pour moi, Philippe plus habitué gère mieux cette période. Enfin, c’est notre tour, nous partons, et là des pensées me submergent, toutes positives comme pour se motiver et profiter de l’instant. Chacun sa course, son rythme, rendez-vous à l’arrivée. 
Pour moi rythme aux alentours de 10km/h qui me mènera jusqu’au 38ème kilomètre sans trop de difficultés. Aucun regard au temps, ni au cardio, juste avancer, se rapprocher du kilomètre 42. Puis je sais que je finirai, alors je commence à profiter, surtout à 300 mètres de l’arrivée je regarde la foule, j’entends les encouragements et je commence à être fier de moi. Je relance une dernière fois, je vois l’arche, le tapis vert, me voilà marathonien. 4H20M51S officiel.
Nous nous retrouvons aux consignes, Philippe avec 4H09 a accompli une très belle performance sur un parcours exigeant comme Paris. Il est très heureux, nous le sommes aussi pour lui puisque c’est une amélioration de 40 minutes environ de son record personnel. Il est aux anges, et il a de quoi.
C’est le temps des photos, des sourires, de la joie. Même si c’est déconseillé nous irons boire une bière. Retour à l’hôtel, auto-massages, sieste puis nous nous retrouvons tous au restaurant en soirée. Sujet du jour : nos courses, nos surprises, nos ressentis, etc.
Ainsi s’achève notre aventure de 12 semaines et sur le trajet retour nous tentons de rationnaliser. Il en ressort que la préparation doit être complète avec renfo, abdos, gainage, étirements et auto-massages. Que vivre l’aventure à plusieurs est plus facile et qu’un plan d’entraînement est indispensable.
Pour ma part un gros merci à tous pour vos encouragements, vos conseils, vos félicitations, un club c’est aussi ça et le RSA est constitué de gens formidables. Un mot de plus pour mon super binôme également.
Pour conclure, se profile dans les esprits le marathon de Florence le 25 novembre… Alors qui sera du voyage au pays des pâtes ?
Pour Marie Hélène, le défi se termine également très bien en 4h38’38 »

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