Dimanche 12/05/2019 : Vers 9h30, je retire mon dossard accompagnée de ma binôme Véro. Notre envie de participer s’est décidée juste la veille sur une idée de Véro !
Notre co-athlète Lilian qui s’est inscrit pour le 26 km a déjà pris le départ à 9h00 et nous allions courir sur le parcours appelé L’Enfant Terrible. J’avais quelques appréhensions avant le départ concernant le D+400.
9h45, le départ est donné ! On ne réfléchit pas, on se lance, nous commençons à courir à travers les vignes sur un parcours plat.
Au loin, nous apercevons de hautes falaises. Nous savons que les montées en côte se feront vers à niveau-là.
Il était annoncé un vent violent, or nous commençons rapidement à avoir chaud, il y a du vent mais cela est très supportable.
Nous quittons rapidement nos coupe-vent. Au bout de 2.5 km, les côtes apparaissent !!!
Nous grimpons, montons, nous nous accrochons avec les mains à quelques rochers. C’est plutôt technique. Véro et moi nous avançons à notre rythme.
La vue est fabuleuse, le temps agréable. Commence rapidement le parcours monotrace. Nous resterons abritées tout le temps du parcours par les arbres et les buissons. Les paysages changent tout le long du parcours, pas le temps de s’ennuyer…… Toujours des côtes, nous montons, montons
J’observe, et je m’émerveille devant cette belle nature. Véro m’interpelle, elle m’indique que nous sommes arrivées au château de Gicon. Nous arrivons par l’arrière de l’édifice. Nous ne pouvons-nous empêcher de nous arrêter pour prendre une photo. Magnifique panorama ! Le château surplombe la vallée, majestueuse. Nous continuons jusqu’au ravitaillement qui se trouve à l’abri, à l’intérieur du château.
Puis nous continuons vers le château de Jonquier, qui se dresse fièrement sur la colline. Nous sommes rejoints par les coureurs du 26km, ils sont bien trop rapides. Nous faisons en sorte de les laisser passer. , Au total nous aurons droit à 3 ravitaillements.
Le reste du parcours sera de la descente, mais assez technique. Les chemins sont caillouteux. Quel plaisir, nous avons de dévaler la colline. Nous faisons attention où poser nos pieds, derrière nous, un coureur a glissé plusieurs fois sans gravité. Nous redoublons de vigilance.
A deux reprises je prends le mauvais chemin, malgré le balisage, heureusement ma binôme me rappelle à l’ordre. Enfin, nous arrivons sur la commune de Chusclan,, Nous traversons ses ruelles pavées, des bénévoles nous encouragent, nous sommes remotivées.
Et là, surprise ! Nous allons devoir traverser la Cèze. Quel bonheur ! L’eau est rafraichissante, nous avançons doucement, il y a un peu de courant. Véro et moi dégainons nos appareils pour immortaliser ce moment. Instant magique cette traversée qui nous remplit de joie !
Nous entendons au loin les haut-parleurs qui annoncent la fin du parcours. Nous savons alors que notre arrivée est imminente. J’ai le sourire à l’arrivée, je me promets de revenir l’année prochaine tant j’ai pris beaucoup de plaisir sur cette course. Je ne courai pas avant ou trop rarement. Avec les entrainements du RSA depuis septembre, j’ai pu progresser. Ce qui me paraissait impossible avant est devenu possible aujourd’hui, merci infiniment le RSA.
Nadia Msallam
Altieri
27 mai 2019
Un récit qui donne envie de suivre l’équipe !! On sent toute l’entraide, la générosité et l’envie de se battre dans ce discours. Un bel exemple pour tout le monde !
Bravo à Nadia Msallam pour ce beau texte.