Les héros du jour sont Céline et Fabien J.
Un pari, un défi….voilà comment l’aventure à commencer. Et ce que l’on peut dire c’est qu’ils sont allés jusqu’au bout de cette aventure: 45km de course avec un D+ de 900m et un D- de 1432m.
Céline et Fabien nous relatent les moments forts de « leur SaintExpress »:
Retour léger sur notre escapade lyonnaise
Le matin de la course
Départ pour le Salon de la Saintélyon, Hall Tony Garnier et première claque : l’ampleur de l’événement. Le retrait des dossards nous met direct dans l’ambiance., On aperçoit l’arche d’arrivée avec un mélange de respect et d’envie : demain, c’est notre tour !
Après une petite visite du salon, direction l’hôtel pour carburer aux pâtes, vérifier nos affaires et essayer de dormir. La pression monte …
Préparation pour une nuit blanche
17h00, dernière collation. L’excitation et le doute sont bien présents. On se demande encore comment on en est arrivés là : une course qui nous paraissait si inaccessible il y a quelques mois… Heureusement, on avait notre « chamane » à nous, Christian Conil, avec ses conseils de sage qui nous ont bien préparés.
19h00, en route vers la Halle Tony Garnier en tenue de guerriers. Sur place, l’effervescence monte d’un cran. Quelques blagues pour masquer le stress, un dernier café, et hop, direction le bus pour rejoindre Sainte-Catherine, lieu du départ.
Petit hic : l’organisation des bus nous dépose à plus de 2 kilomètres de la ligne de départ. Résultat ? Marche nocturne improvisée dans le noir complet. Presque personne n’allume sa frontale pour économiser la batterie. L’ambiance est mystique, presque solennelle.
23h20, c’est parti !
Top départ. Notre mantra : on part ensemble, on arrive ensemble.
La forêt se dévoile, et avec elle, les premières montées. On adopte une allure gérable, loin du rouge
Des températures plutôt clémentes pour une saintélyon On enlève vite une couche, car, surprise : il fait plutôt doux (proche de zéro, mais on s’attendait à pire).
.
Ravitos et petites galères
- 1h20 du mat’, premier ravito à Saint-Genou (12 km) : soupe chaude, arrêt technique express, et c’est reparti
- 3h20 du mat’, deuxième ravito à Soucieu-en-Jarrest (24 km) : là, ça se corse. Les dégâts de la course commencent à se voir. Une coureuse expérimentée est en hypoglycémie, le regard perdu… Petite piqûre de rappel pour nous : bien boire, manger et se couvrir avant de repartir. Le froid lyonnais nous cueille dès qu’on sort. Buff, bonnet, gants : tout y passe !
Le mur et le mode « tracteur »
Kilomètre 30 : le fameux mur. On le redoutait, mais, surprise, on s’en sort bien. Tandis que certains explosent façon pop-corn, on garde notre rythme tranquille en « mode tracteur ». Pas de précipitation, il reste encore 15 kilomètres.
Chacun a son petit moment de faiblesse, mais l’autre est toujours là pour veiller : « Ça va, Chouchou ? », « T’es là, Fa ? ». Ça pourrait être notre devise de course.
Dernier ravito et montée d’émotion
4h00 du mat’, Chaponost, dernier ravito (32 km). On y est presque ! L’émotion commence à monter : on va le faire. La fatigue se voit sur les visages autour, mais pas question de flancher maintenant. On remplit les flasques, avale un dernier bout, et c’est reparti.
Lyon et l’arche d’arrivée
Les derniers kilomètres sont une succession d’escaliers, de descentes, et enfin les quais de la Saône. Le pont. La Halle Tony Garnier. Et là… l’arche d’arrivée !
On passe la ligne, épuisés mais fiers. Pas de larmes, mais une immense satisfaction. Notre « petit exploit » est là, et il nous donne envie d’en tenter d’autres.
Merci à tous pour vos encouragements, vos messages, et pour nous avoir inspiré cette aventure.
La Team boulet
Be the first to leave a comment