Une bien belle histoire, qui s’écrit à la frontale dans les monts du lyonnais.
23h15 à sainte Catherine une minute d’applaudissement toutes les frontales allumées, pointées ver le ciel, pour dire que la lumière sera éternelle et triomphera de l’obscurantisme.
Le décompte traditionnel 5,4,3,2,1 …. 3000 bips s’élancent vers Lyon. Une grande classique qui débute il y a 62 ans pour une Saintexpress de rêve.
44 km avec des conditions météorologiques exceptionnelles. Pas de vent, une température qui oscille entre 2 et -5°, un sol sec qui rend la progression en sous bois plus sûre et permet de maintenir un bon rythme en descente.
Une course plus fluide aussi avec le départ qui s’étire sur des chemins où il est possible de doubler jusqu’au point culminant de la course situé à 8,2 km de Sainte Catherine. Dans la nuit sans lune un fil lumineux s’étire sur des kilomètres, c’est magique. Le sommet franchi, +/- 1000 m d’altitude, le premier ravitaillement (12 km) pour mesurer l’état de fatigue après ce moment effort qui aura durée 1h50 avant de repartir pour 11 km de routes et chemins plutôt roulants ponctués de quelques belles bosses et descentes abruptes. A mi parcours Jacques a des impatiences dans les Hoka, l’air frais le vivifie, bilan : il nous attendra près de 5 minutes au dernier ravitaillement où un changement de vêtements s’impose avant d’affronter les 11 dernier kms qui nous séparent de la halle Tony Garnier. La fatigue commence à se faire sentir, la remise en route se fait doucement, les côtes deviennent de plus en plus longue, ça doit être une impression, jusqu’au mur de sainte Foi entre 10 et 16%, un dernier tour dans un jardin public et un dernier raidillon » pour la route ». Ces agapes calment les désirs les plus fous, même si l’arrivée n’est qu’à 4 km. Après ce dernier effort et les 210 marches à descendre pour rejoindre les quais, les 2 derniers kilomètres se dégustent, sous les bravos hagards des très rares personnes présentes à 5h45 en ce dimanche 6 décembre devant la halle… Bref objectif atteint moins de 6h30 et même pas mal.. Ca c’est bien.
Résultats à inscrire au Guinness où il y a surtout à boire.
Jacques Rubin 6h 26′ 53 et il a fallu le retenir
Christian Conil 6h 28′ 31 une magnifique performance saluée par la presse locale
Gilles Le Fur 6h 30′ 14 sur une jambe!
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Fred. J et Lionel étaient restés plus près de leur base puisqu’ils se sont retrouvés à Chateaurenard pour la foulée verte, course nature de 10 kms avec un léger dénivelé de 150 m. Sur cette course il y a toujours une très bonne ambiance et …..un buffet sympathique à la fin.
Sur 546 participants, on retrouve Fred à la 137ème place en 50’51 et Lionel termine 462ème en 1h05’53 »